Recette du coureur : hampe de boeuf et salade de choux

Ingrédients pour 6 personnes

Hampe et accompagnement

  • 3 gousses d’ail pelées et finement émincées
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron + quelques zestes pour décorer
  • 1 cuillère à soupe de coriandre hachée
  • 3 gouttes de tabasco ou 1 cuillère à soupe de sauce sriracha (en épicerie asiatique)
  • 600 g de hampe
  • 200 g de riz brun
  • 1 cuillère à soupe de cacahuètes grossièrement écrasées (pour la décoration)
  • sel

Salade de choux

  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 2 cuillères à soupe de nuoc-mâm ou 1 cuillère à soupe de sauce soja
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
  • 2 cuillères à soupe d’eau
  • 1 cuillère à soupe de sucre
  • 2 cuillères à soupe de coriandre hachée
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron
  • 1 gousse d’ail pelée et finement émincée
  • 1 petit piment thaï (ou autre piment) finement émincé
  • 1⁄4 de chou blanc détaillé et finement émincé
  • 1⁄4 de chou rouge détaillé et finement émincé
  • 2 carottes coupées en julienne

Préparez la marinade pour la viande en mélangeant dans un bol le lait de coco, le citron, l’ail, la coriandre et la sauce sriracha. Versez dans un plat creux avec la viande, couvrez d’un papier film et placez au réfrigérateur au moins une heure et jusqu’à vingt-quatre heures. Faites cuire le riz en suivant les indications du paquet. Pendant ce temps, préparez la salade de choux. Dans un bol assez grand, fouettez l’huile d’olive avec le nuoc-mâm, le vinaigre de riz, l’eau, le sucre, la coriandre hachée, le jus de citron, l’ail et le piment. Dans un autre bol, mélangez les choux et les carottes. Ajoutez la sauce sur les choux et mélangez bien. Faites chauffer le gril du four (vous pouvez à défaut utiliser une poêle à griller) puis faites cuire la viande 3 à 4 minutes sur chaque face. Laissez ensuite reposer la viande 3 minutes sur une grille ou une planche à découper, puis tranchez-la en aiguillettes. Répartissez le riz sur six assiettes puis disposez les aiguillettes et la salade de choux. Parsemez de cacahuètes et de zestes de citron.

Valeurs nutritionnelles

Kilocalories par portion : 425 ; glucides : 36 g ; fibres : 4 g ; protéines : 28 g ; lipides : 19 g.

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Comment réussir son premier triathlon ?

© Gore Bike Wear

L’engouement pour le triathlon n’a cessé de croitre ces dernières années. En 2014 la Fédération française de triathlon (FFTRI) enregistrait plus de 42 000 licenciés, soit une progression de 14 % par rapport à l’année précédente, un record. Pour les coureurs, le triathlon a de nombreux avantages. Compléter la course à pied (CAP) avec deux autres sports d’endurance « est un excellent moyen de sortir de la routine de l’entraînement en course à pied, tout en profitant des avantages d’un entraînement croisé », selon Cyril Amiot, entraîneur de Triathlon à Anglet et expert produit auprès de la marque Polar.

« C’est aussi le bon moment dans l’année pour s’y mettre. Une découverte du triathlon dans de bonnes conditions qui peut donner envie de poursuivre en club. Pourquoi pas ? » Le plus important est de concevoir le triathlon comme un sport à part entière et non comme un simple enchaînement de trois disciplines, « il faut commencer doucement et progressivement. Inutile au début de se lancer dans des objectifs trop ambitieux ».

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LA NATATION

Pour beaucoup de coureurs, commencer la natation, c’est un peu comme s’embarquer dans une galère, car le sport a malheureusement mauvaise réputation. On lui reproche une pratique trop cloisonnée en intérieur et une technique fastidieuse à travailler. « Il faut plutôt voir la natation comme un entraînement faisant partie d’une pratique générale. Dans tous les cas, la natation apporte au coureur de nombreux bénéfices en terme de récupération, d’endurance, de renforcement musculaire et même de gainage », poursuit Cyril Amiot. En triathlon, le crawl est évidemment la nage de prédilection, et contrairement aux idées reçues la technique n’est pas vraiment un problème, « lorsqu’on débute, inutile de vouloir nager un crawl parfait et de s’acharner à développer une technique irréprochable. Le plus important est d’abord de s’entraîner à nager en fonction de ses sensations dans l’eau ».

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VOS PREMIÈRES LONGUEURS

Au début, le nageur aura forcément peu de repères dans l’eau, difficile en effet d’estimer son temps sur 400 mètres lorsqu’on n’a jamais fait de longueurs. « Il ne faut surtout pas s’enfermer dans des schémas d’entraînement hyper structurés qui finissent par vous dégouter ». Mais si vous partez de zéro, il vous faudra obligatoirement passer par des cours, « Au début le mieux est d’être accompagné par une personne connaissant la technique, soit avec un maître-nageur ou dans un club », conseille Fred Belaubre, triple champion d’Europe de triathlon. « C’est impossible de se voir nager et de se corriger en même temps. Une vision extérieure permet donc de progresser plus vite en évitant les mauvaises habitudes », complète Sylvain Sudrie, plusieurs fois champion de France de triathlon longue distance.

Mais ne vous battez pas avec la technique, essayez plutôt d’abord d’allonger les distances. « Il est certain qu’à partir d’un certain niveau, la technique devient prioritaire, mais le plus important au début est surtout de se faire plaisir en ayant le sentiment de progresser », selon Sylvain Sudrie. « À un certain niveau, la natation devient hyper technique, on cherche alors à corriger et à améliorer les moindres détails pour aller plus vite », complète Fred Belaubre, par ailleurs deux fois sélectionné aux JO. Mais malheureusement pour une majorité de coureurs la natation est souvent le maillon faible, et pour certains la bête noire du triathlon.

CONCENTREZ-VOUS SUR VOTRE POINT FAIBLE

« Si pour un coureur, la course est naturellement un point fort, il faut accepter de se concentrer sur son point faible, c’est-à-dire la natation », un fil rouge à suivre au moins durant un certain temps. Inutile pour autant de passer 1 heure chaque jour dans le grand bain, mettez simplement l’accent sur le crawl en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’abord de se faire plaisir en découvrant un nouveau sport. Votre objectif n’est pas de vous aligner sur un Ironman (du moins au début).

ÉQUIPEZ-VOUS

Inutile de vous lancer dans l’achat d’une combinaison en néoprène si vous prévoyez de faire uniquement un triathlon découverte en vacances, « ce n’est pas indispensable pour commencer, même si elle a l’avantage d’améliorer la flottabilité et par conséquent aide à avancer plus vite », explique Sylvain Sudrie, par ailleurs maître-nageur, En outre, la combinaison représente un investissement (500 euros environ) à réserver plutôt à ceux qui veulent s’orienter définitivement vers le triathlon.

« La combinaison tri-fonction est beaucoup plus utile même pour commencer, elle est même indispensable pour être à l’aise dans les trois sports, peu importe la distance préparée », ajoute Fred Belaubre. Cette combinaison légère et respirante, sert à la fois de maillot de bains, de tenue de cyclisme (avec peau de chamois) et aussi pour la course à pied. Lunettes de natation et bonnet de bain sont des accessoires indispensables en piscine, l’achat d’un pull-boy pour les éducatifs est un plus. Comptez environ une centaine d’euros pour le tout.

LE VÉLO

Beaucoup de coureurs sur route ou en trail connaissent le vélo dans le cadre d’entraînements croisés. Le cyclisme est plutôt vu comme un sport accessible, « l’habitude et l’expérience viennent en pédalant, il faut rouler et avaler les kilomètres, selon Fred Belaubre. C’est aussi un entraînement relativement similaire au running, on parle aussi de fractionné et de seuil ». Vous devrez commencer à introduire des séances d’intensité dès le début. « Dans la mesure du possible, il faut programmer assez tôt des entraînements intégrant des changements d’allures, même légers, explique Cyril, une séance de côtes peu prononcées sur 1 à 2 minutes est ludique et toujours profitable. On peut prévoir par exemple des sorties de 30 à 40 minutes en endurance avec une cadence autour de 90 tours/minutes – faire ensuite une série de 6 à 10 côtes avec 1 minute 30 d’effort et une récupération en descente. Terminer ensuite par un retour au calme en endurance de 20 à 30 minutes. »

Il est important de toujours garder la course à pied à l’esprit, car pour la majorité des coureurs, le triathlon restera seulement une parenthèse estivale, « on essayera alors d’adapter le plus possible ses séances d’intensité en vélo à sa pratique du running ». Pour un coureur, le vélo va donc se concevoir comme un outil complémentaire au service d’une préparation axée course à pied. « Les bénéfices de l’entraînement croisé ne sont plus à démontrer, intégrer des séances de vélo en endurance sera toujours un plus pour le running, tout en limitant les risques de blessures. C’est un aspect qu’il faut prendre en considération au moment du choix du vélo. »

LA QUESTION DE L’ÉQUIPEMENT

Avec le vélo vient nécessairement la question du coût. C’est un sport « qui peut vite faire exploser un budget », note Cyril car pour certains vélos de tri tout carbone et ultra-léger, on peut facilement atteindre 5 000 euros. « Vous n’êtes pas obligé de dépenser des sommes astronomiques, mais il faudra tout de même investir dans un vélo de course. On en trouve aujourd’hui très bien équipés aux alentours de 1 500 euros. » N’oubliez pas qu’en vélo, on avance d’abord avec les mollets, « j’ai commencé le tri avec un simple vélo Peugeot à 150 euros, et il me suffisait largement pour mes débuts », se souvient Sylvain Sudrie. Replacez donc toujours l’investissement dans une pratique générale car « un bon vélo de course n’est pas uniquement destiné au triathlon, il peut être vraiment utile au coureur ». 

LA TECHNIQUE

Si tout le monde sait pédaler et tenir sur un vélo, rouler vite et doser son effort demande tout de même une certaine expérience. « L’important est de pédaler rond, en appuyant bien son effort sur le tour de pédale complet, explique Fred Belaubre, il ne s’agit pas seulement de pousser et de tirer, mais de pédaler le plus rond possible ». Mais rassurez-vous « pour un marathonien déjà habitué à des séances intensives, l’entraînement vélo sur 30 ou 40 kilomètres n’est pas un problème, il faudra plutôt se restreindre », explique notre entraîneur. Dernier point technique, essayer de bien se positionner. « Sur le vélo et selon les épreuves, on peut parfois rouler longtemps, prévient Sylvain, il faut donc régler le vélo de façon optimale pour éviter la fatigue et la blessure. Considérez aussi l’utilisation d’un prolongateur, très utile pour reposer le haut du corps. »

COURSE À PIED ET ENCHAÎNEMENT

Pour un coureur rien de nouveau sous le soleil, « tout dépend de la distance préparée, même si en triathlon on court forcément moins vite que les champions de 10 000 mètres. Pour les triathlètes professionnels, l’allure en course à pied est malgré tout très rapide, autour de 30 minutes sur 10 kilomètres », explique Fred Belaubre.

« Il faut donc passer par des séances de fractionné, de la VMA, du seuil et de l’endurance. Mais évidemment le spécifique sera toujours adapté à la distance préparée », complète Sylvain. En triathlon, il y a différentes distances plus ou moins longues. Les séances vont préparer le coureur à la bonne distance « on ne fait pas le même entraînement pour un courte distance, très rapide, que pour un Ironman ». Reste la question de l’enchainement des disciplines. La course à pied est toujours le dernier sport abordé dans un triathlon, « il faut s’habituer aux changements musculaire lorsqu’on passe brutalement du vélo à la course, ça surprend toujours, prévient Cyril. Il faut bien compter une dizaine de minutes avant de s’habituer à un nouvel effort, car lors des premières foulées les sensations sont perturbantes, avec l’impression de ne pas avancer ».

Les coureurs doivent mettre l’accent sur les enchaînements, très importants en triathlon. C’est vraiment ce qui fait toute la spécifié de ce sport. Il faut les travailler à l’entraînement et s’entraîner pour s’habituer à passer brutalement d’un sport à l’autre, que ce soit de la natation vers le vélo (ou même la course à pied) et du vélo vers le running, « pratiquer les trois disciplines c’est une chose, les enchainer, ce est différent, prévient Sylvain. L’idéal est de travailler les enchaînements dans différentes configurations, et pas uniquement dans l’ordre imposé ».

En triathlon, on fait travailler tous les muscles. Attention également aux problèmes d’adaptation musculaire entre tous ces sports, « dans un premier temps, il faut accepter de sortir de l’eau en queue de peloton mais les coureurs se rattraperont en fin de course, c’est à ce moment qu’ils vont manger leur pain blanc ». Le coureur va peut-être perdre quelques places en natation (sauf exception pour les bons nageurs), mais s’il gère bien son effort en vélo pour se garder suffisamment de réserves pour la course à pied, « il a de grandes chances de rattraper son retard et même de gagner des places. Le triathlon comporte aussi une bonne part de stratégie, c’est un sport complet et non pas une simple succession de disciplines ».

L’EMPLOI DU TEMPS, LE MAILLON FAIBLE

Le tri prend du temps et de l’énergie, il faut le savoir. « Une sortie vélo, c’est minimum 2 heures 30, le temps de se préparer, de s’entraîner et de revenir chez soi prendre sa douche. » Car contrairement à la course à pied, la sortie ne se prévoit pas à la dernière minute. Même chose pour la piscine, il faut compter le trajet, les vestiaires, la douche et non pas uniquement la séance, « tout cela mis bout-à-bout peut devenir très difficile à gérer à la maison ». Il faut toujours d’abord veiller à son équilibre personnel, le triathlon doit rester un plaisir et ne pas venir perturber sa vie familiale. Car même pour un amateur, l’entraînement minimum, natation, vélo et course à pied, demande 5 à 7 heures par semaine.

Connaître les distances en triathlon

Natation Cyclisme CAP
Triathlon Découverte 400 m 10 km 2,5 km
Triathlon Distance S 750 m 20 km 5 km
Courte Distance M 1 500 m 40 km 10 km
Distance 70,3 ou Half Ironman 1 900 m 90 km 21,1 km
Moyenne Distance 3 000 m 80 km 20 km
Longue Distance 4 000 m 120 km 30 km
Ironman ou Distance XXL 3 800 m 180 km Marathon

 

The Trail de l’Yonne : c’est pour bientôt

The Trail de l’Yonne est devenu en quelques années l’un des plus beaux trails de plaine de France. Avec ses 5 parcours (18, 35, 63, 85, 110 km) cette course vous propose de découvrir les plus beaux villages de l’Yonne au départ de Sens, ville située à une heure du Sud de Paris.

Des places sont encore disponibles pour participer à cette course.

Retrouvez The Trail de l’Yonne en vidéo :

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Toutes les informations sont disponibles sur : www.thetrail.fr

Ultra Boost : la définition de la polyvalence par Adidas

PrimeKnit : le confort absolu

J’aime beaucoup le chausson en maille extensible de l’Adidas Ultra Boost. Il est vraiment confortable et s’enfile avec une très grande facilité, pas besoin de forcer ou de tordre l’arrière de la chaussure. Le laçage peut alors sembler facultatif pour les personnes qui n’aiment pas avoir les pieds serrés, tant le maintien de ce chausson monobloc PrimeKnit est performant.

Une semelle boostée

La semelle intermédiaire possède 20% de Boost en plus par rapport à une Energy, première chaussure Adidas équipée de la fameuse semelle. Visuellement, la chaussure me paraissait plus grosse – et donc plus lourde – que mes Supernova Glide Boost. Mais une fois aux pieds je me suis vite aperçue que les 6 grammes supplémentaires n’étaient aucunement gênants. Au contraire, le dynamisme est bien au rendez-vous pour mon plus grand plaisir. La semelle extérieure en caoutchouc Continental est très performante. Elle permet une accroche maximale même sur les surfaces mouillées.

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« La meilleure chaussure » ?

Je les ai testées sur piste, les chaussures répondent très bien grâce à la semelle Boost mais elles sont un peu lourdes pour des séances de fractionnées. Au contraire, sur des petits footings de 5 à 10 km, je les ai trouvées idéales. Elles possèdent un bon dynamisme et j’ai beaucoup apprécié la rigidité de la coque entourant le talon qui permet une bonne stabilité et un bon maintien du pied. Sur des plus longs runs (une vingtaine de kilomètres), j’ai été agréablement surprise. Le léger excédant de poids ne semble pas entraîner une fatigue plus importante. Le textile du chausson est vraiment très confortable même quand les kilomètres s’accumulent. Même avec les pieds mouillés je n’ai pas eu d’ampoule.

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En conclusion je recommande vivement cette chaussure car elle est très confortable, légère et possède un super dynamisme. Elle s’adresse tout aussi bien au débutant en quête de confort, de maintien et d’amorti, qu’au coureur confirmé qui cherche une chaussure dynamique offrant une grande fluidité dans la foulée. Une polyvalence qui a un prix : 180 €.

Données techniques

  • Amorti avant : 1/6
  • Amorti arrière : 3/6
  • Souplesse : 5/6
  • Poids : 268 g (pointure 38 2/3 F)
  • Prix : 180 €

Notes

  • Confort : 5/5
  • Stabilité : 4/5
  • Dynamisme : 5/5
  • Accroche : 4/5

Note Runner’s World : 18/20

Notre testeuse

  • Elise Lebeauelise lebeau
  • 25 ans
  • 1.65m, 54kg
  • Manipulatrice d’Electroradiologie Médicale
  • Court depuis 1 an et demi
  • 3 à 4 sorties hebdomadaires

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Assiette de champion : l’assiette de Sébastien Chaigneau

Ce que mange Sébastien Chaigneau tout au long de l’année

« En fait, je suis un fan des produits japonais et je cuisine sur la base de riz, d’algues comme la nori et de poisson cru ou cuit. Je limite les produits laitiers et je ne mange aucun produit à base de gluten (autant que possible). Cela a amélioré ma ventilation et je me sens plus actif et réactif. Je fais actuellement des séries de tests pour améliorer mes performances. Mais je reste très ouvert en ce qui concerne l’alimentation, je ne suis pas un extrémiste de la nourriture ! Je suis plus sensible aux produits chimiques utilisés pour traiter les aliments. Trouver des produits sains est de plus en plus compliqué… »

Son régime d’avant-course

« Je fais attention avant la course à ne pas trop consommer de végétaux car cela irrite l’intestin. Je reste sur une base de riz et de poisson cru durant les derniers jours pour recharger en glycogène. »

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Son régime d’après-course

« Le top de la récupération est pour moi la pomme de terre vapeur dans les deux heures après la course. Mais très souvent je prends plaisir aussi à consommer des salades des fruits. Puis je reprends une vie et une alimentation normale… »

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Débuter la course à pied sans se blesser, 5 questions à se poser avant de commencer

1. Une visite chez le médecin s’impose-t-elle quand on débute ?

Pas forcément. Mais lorsque l’on adhère à un club et que l’on prend une licence fédérale, il y a un examen médical obligatoire. Par ailleurs, il est recommandé de faire un examen clinique avec électrocardiogramme de repos chez l’homme à partir de 40 ans et chez la femme à partir de 50 ans. Enfin, tout patient présentant une pathologie cardiaque et/ou respiratoire devrait bénéficier d’un examen clinique en débutant. La plupart des morts subites survenant en cours d’activité sportive chez l’adulte après 35 ans sont principalement dues à des problèmes de vaisseaux coronaires (les artères qui irriguent le cœur). L’examen clinique permet de repérer certaines maladies cardiaques.

2. Quelles pathologies peuvent empêcher la course à pied ?

De nombreuses maladies osseuses, articulaires (arthrose de la hanche et des genoux, notamment), cardiaques (insuffisance cardiaque, anomalies congénitales, angine de poitrine avancée, maladie des valves cardiaques, par exemple), respiratoires (insuffisance respiratoire, notamment), endocriniennes (principalement l’obésité). Un bilan médical est nécessaire dès que l’on présente une pathologie, afin de vérifier l’absence de contre-indication à la course à pied. Mais l’activité physique, et notamment la course à pied, peut être bénéfique à certaines pathologies (asthme, insuffisance cardiaque modérée, diabète, par exemple) et peut limiter le risque d’apparition de ce type de pathologie.

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3. Comment éviter les blessures ?

Il faut débuter progressivement, suivre des conseils d’entraînement, avoir des chaussures adaptées à sa morphologie, ne pas vouloir brûler les étapes. Il est important aussi de s’arrêter au moindre signe de tension, d’écouter son corps. Au mieux, s’inscrire dans un club pour être pris en charge par un entraîneur.

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4. Est-il normal de se sentir plus fatigué quand on commence les entraînements ?

Bien entendu, le système cardiorespiratoire nécessite quelques séances pour s’adapter à ces nouveaux impératifs physiologiques (développement de la capacité d’éjection du cœur, tant en force qu’en volume, des capacités de recrutement des poumons), développement de la force musculaire. Il faut que l’organisme s’adapte progressivement à la consommation accrue en oxygène que représente une séance de course à pied.

5. Quels sont les bénéfices pour la santé d’une pratique régulière ?

Le bien-être (sécrétion d’endorphines, de dérivés cannabinoïdes), la protection cardiaque, la diminution du risque de maladies cardio-vasculaires, et ce d’autant plus que la course à pied est en général associée à un certain équilibre de vie, notamment alimentaire. On obtient aussi un meilleur tonus musculaire, avec chez les personnes âgées un meilleur contrôle de l’équilibre et moins de risques de chute. Un meilleur contrôle des sécrétions d’insuline et de la glycémie aussi, donc un bénéfice global pour l’organisme : baisse du cholestérol, régularisation de la pression artérielle, meilleur contrôle pondéral.

Notre expert : le Docteur David Popesco

À 45 ans, David Popesco est médecin anesthésiste-réanimateur chirurgical et médecin du sport installé à Périgueux. Il est aussi entraîneur course hors stade, en club (Périgueux Running), sur le Web, et ambassadeur Raidlight Dordogne. Ce coureur pratique entre trois et quatre séances hebdomadaires, avec une préférence pour les longues distances. À son actif : la CCC – plusieurs fois –, les 100 kilomètres de Belvès, les 100 kilomètres de Millau, le grand trail des Templiers, la SaintéLyon… Actuellement, il fait trois séances hebdomadaires, une séance de VMA, un footing en nature avec dénivelé, une sortie longue.

Recette du coureur : pains pita aux fruits rouges

Cette recette de pains pita aux fruits rouges permet de faire le plein d’énergie et mise sur les fruits rouges, le must au printemps et l’été au niveau des antioxydants (qui jouent un rôle dans la récupération et la reconstruction des fibres musculaires) ! Suivez cette recette et revisitez des petits pains pita en version sucrée.

Ingrédients pour 4 personnes

  • 4 pains pita complets larges (vous pouvez aussi les réaliser vous-même en suivant la recette ci-dessous, c’est très simple).
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 125 ml d’eau chaude
  • 2 cuillères à soupe de sucre de canne
  • 300 g de fraises ou de fruits rouges (mûres, myrtilles, groseilles… ou un mélange)
  • 60 g de pistaches non salées grossièrement concassées

À vous de jouer

Préchauffez le four à 220°C. Badigeonnez les pains pita avec l’huile d’olive et placez-les sur une plaque allant au four. Mettez l’eau dans une grande casserole sur feu moyen et délayez bien le sucre, puis portez à ébullition. Lorsque le mélange bout, versez les fruits coupés en petits morceaux et faites cuire pendant 40 à 45 minutes en remuant tout le temps jusqu’à ce que les fruits soient bien tendres. Egouttez (vous pouvez conserver le jus pour une autre préparation). Tartinez les pains pita avec la préparation et parsemez de pistaches. Enfoncez un peu les pistaches dans la compote de fruits pour éviter qu’elles noircissent à la cuisson. Enfournez pour 5-10 minutes, jusqu’à ce que l’ensemble soit un peu doré. Laissez refroidir un peu…et dégustez.

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Valeurs nutritionnelles

Kilocalories par portion : 378; Glucides : 48 g; Fibres : 7g; Protéines : 13 g; Lipides : 16 g;

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Comment réaliser des pains pita soi-même ?

Pour 6 pains il vous faut : 200 g de farine complète, 2 g de levure de boulanger, 120 ml d’eau tiède, une pincée de sel.

Délayez la levure de boulanger dans l’eau tiède puis mélangez avec la farine et le sel. Pétrissez jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Couvrez et laissez reposer pendant une heure. Divisez la pâte en 6 parts égales puis roulez en boules individuelles. Couvrez avec un torchon et laissez encore reposer 10 minutes. Allumez le four à 240°C. Taillez les boules en cercles de la taille voulue. Placez sur la grille, farinez légèrement et enfournez pour une dizaine de minutes. Une fois refroidis, vous pouvez conserver les pains pita au réfrigérateur, bien enveloppés dans un premier film.

3 astuces pour courir heureux

Pour les coureurs expérimentés, un effort important (comme le fractionné) peut déclencher la libération des fameuses «hormones du plaisir», mais une sortie longue en endurance peut aussi bien produire les mêmes effets. Mais pour arriver à cet état de bien-être, «il faut d’abord ne pas y penser», explique Makis Chamadilis, psychologue du sport, en charge de nombreux champions. Voici 3 conseils qui vous permettront de courir heureux.

1. Ne pas rechercher à tout prix le bien-être immédiat

«On ne peut pas à chaque séance obtenir un bien-être et un plaisir immédiat. Certains jours nous pouvons êtres fatigués ou tout simplement pas en forme. Le coureur doit accepter que le plaisir ne vienne pas immédiatement. Chacun fonctionne différemment et doit donc apprendre à se connaître, à identifier ce qui peut provoquer le déclic».   

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2. Évitez de trop penser

« Si le coureur attend d’atteindre un état de détente et de bien-être à chaque sortie, il y a peu de chance que cela arrive. Il est difficile de convoquer voire de commander un état de bien-être. Plus on cherche à l’obtenir plus on y pense, et finalement moins il y a de chance que l’on y parvienne. Savoir être patient, revenir aux fondamentaux, à toutes les chances d’être plus efficace. Il faut apprendre, dans le sport aussi, d’accepter les choses telles qu’elles sont et s’adapter à l’image du muscle qui compense un genou fragile»

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3. Se concentrer sur l’instant présent

«Se recentrer sur des choses simples comme la foulée ou la respiration, peut nous aider à mieux courir. On a tout intérêt à se concentrer sur ce que l’on est en train de faire, sur l’instant présent, et ne pas vouloir extrapoler : je m’occupe de bien faire les petites choses qui dépendent de moi sans calculer et je ferai l’addition à la fin». 

Participez à la Diagonale des Fous grâce à François d’Haene

© JP Vidot

C’est un pari un peu fou que tentent François d’Haene et Nutrisens, son partenaire nutrition. Celui d’amener deux coureurs amateurs sur la ligne de départ de la Diagonale des Fous 2016. Et si c’était vous ?

Un concept de « fous »

Quoi de mieux que la Diagonale des Fous comme support de cette opération un peu dingue ? Cette course de 164 kilomètres et de 9 900 mètres de dénivelé positif, située à la Réunion, est l’un des terrains de jeu préférés de François d’Haene. Il en est d’ailleurs le double détenteur du titre. En 2016, les chemins escarpés et inhospitaliers de la Réunion deviendront l’incroyable défi de deux recrues sélectionnés dans le cadre du Challenge Nutrisens Sports. « Le concept est né lors d’une discussion avec François D’Haene, double vainqueur de la Diagonale des Fous et partenaire de Nutrisens. L’idée est de proposer un challenge ludique qui permettra à un homme et une femme de réaliser leur rêve, en l’occurrence s’aligner sur le plus exigeant des ultra-trails », explique Georges Devesa, directeur général de Nutrisens.

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Réservé aux amateurs

Un appel à candidatures a été lancé et les candidats auront jusqu’à 31 mai pour déposé leur CV et leur lettre de motivation auprès de Nutrisens. Une dizaine de candidats sera présélectionnée, puis quatre et enfin les deux gagnants. François d’Haene, ainsi qu’un préparateur physique et un spécialiste du trail de chez Nutrisens se réuniront pour désigner les vainqueurs. « Le profil recherché ? Des sportifs amateurs passionnés, des « coureurs du dimanche » qui ont toujours été fascinés par la Diagonale des Fous sans jamais imaginer un jour y participer. On ne veut donc pas des spécialistes de l’ultra-trail surentraînés. L’objectif n’est pas de gagner l’épreuve. Seulement inciter au dépassement de soi pour que nos deux participants parviennent à franchir la ligne d’arrivée ».

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Une préparation de champion

Les deux heureux élus auront François d’Haene lui-même comme coach. Le champion de trail s’appuiera sur les conseils d’un préparateur physique et d’un diététicien pour élaborer le plan d’entraînement de ses poulains. En plus du préparateur physique et mental et du diététicien les deux coureurs auront accès à toute la gamme Nutrisens dédiés aux traileurs et à des dossards sur des courses intermédiaires. À la fin de la préparation, les deux ambassadeurs recevront leur billet d’avion pour la Réunion, seront hébergés sur place et obtiendront leur dossard.

« Ce challenge est une vraie chance pour 2 traileurs amateurs de vivre une aventure extraordinaire : courir la diagonale, une chose incroyable… Un des rêves de tout amateur de trail running. Ils seront mis dans les meilleures dispositions pour savourer cette épreuve. Je pourrais leur être utile et leur apporter mon expérience pour que cette fabuleuse opportunité ne se transforme pas en réelle galère. Mon objectif est de les amener à franchir la ligne dans de bonnes conditions. Avant la course, je ferais partie du comité de sélection. Ensuite, pendant plus d’un an de projet, je rencontrerai les 2 chanceux, participerai activement à leur préparation, les conseillerai pour les amener enfin jusqu’à l’arrivée. On va prendre soin d’eux dans tous les sens du terme. C’est un package très complet qu’offre Nutrisens … un truc incroyable… une première dans le trail je pense. Un beau énorme cadeau pour eux, mais aussi pour moi. » a précisé François d’Haene.

Inscriptions sur www.challenge-nutrisens-sport.com

New Balance 980 Fresh Foam Trail

Un look dynamique

Ce qui marque le plus en voyant la New Balance Fresh Foam 980 trail, c’est sa semelle alvéolée qui donne un très beau look à la chaussure. Afin de pouvoir passer dans les chemins accidentés, New Balance a adopté un mesh robuste et aéré. La partie arrière de la chaussure a été renforcée, ce qui permet un bon maintien de la cheville. Pour assurer l’accroche, plusieurs petits crampons ont été disposés sur l’intégralité de la semelle extérieure. Pour le reste, on ne penserait pas avoir une chaussure de trail en main.

Un peu étroite

La chaussure est très confortable mais l’étroitesse de la toebox a tendance à gâcher l’impression générale. Personnellement, je me suis senti comprimé. Dès les premiers mètres on sent que la chaussure est légère, on prend rapidement ses marques et on peut tout de suite se faire plaisir en accélérant dans les parties roulantes. Les personnes ayant une foulée légère et une prise d’appui vers l’avant du pied n’auront aucun mal à profiter de son dynamisme. Elle manque à mon goût d’un peu de souplesse.

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Une chaussure polyvalente

Les sensations sur le terrain sont très bonnes. Sur le bitume les New Balance Fresh Foam 980 trail répondent très bien, l’amorti de la chaussure fait très bien son travail. Sur terrain plus accidenté la chaussure est toujours aussi efficace, elle permet de garder un bon dynamisme sur tous les types de sentiers. Dans les montées la chaussure accroche bien, que ce soit sur un sol sec ou sur des roches humides et glissantes. En descente, après s’être familiarisé on n’hésite pas à se laisser aller, les crampons faisant très bien leur travail et le renforcement de l’arrière de la chaussure permettant un maintien idéal du pied. Attention malgré tout aux sols un peu gras qui limiteront son utilisation.

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En conclusion ce modèle est un bon compromis entre les chaussures minimalistes et les chaussures traditionnelles, il fera le bonheur des coureurs de trail qui sont à la recherche d’une chaussure légère avec un amorti correct et un bon maintien.

  • Amorti avant : 3/6
  • Amorti arrière : 3/6
  • Souplesse : 2/6
  • Poids : 291 g (43 H)
  • Drop : 4 mm
  • Prix : 120 €

Notes

  • Confort : 3/5
  • Stabilité : 4/5
  • Dynamisme : 3/5
  • Accroche : 3/5

Note Runner’s World : 13/20

Notre testeur

  • Romain Léger
  • 26 ans
  • 1.77m, 65kg
  • Fonctionnaire de police
  • Court depuis 9 ans
  • 4 à 5 sorties hebdomadaires
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