Pourriez-vous présenter le projet Dark Sky Distance ?
C’est un groupe de coureurs professionnels basé sur tous les types de courses, du 1500 mètres jusqu’au marathon. Nous voulons être les meilleurs dans chaque course de distance ainsi que produire des athlètes de classe mondiale qui vont concourir pour des médailles et des places dans les compétitions olympiques et internationales. Évidemment, notre objectif est d’être très compétitifs dans les championnats du monde de marathon et dans les catégories du marathon et de la course sur route.

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Combien d’athlètes entraînez-vous en ce moment ?
16 athlètes. Nous avons 10 hommes et 6 femmes, la plupart basé à Flagstaff.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce centre d’entraînement ?
Les membres du groupe sont basés toute l’année à Flagstaff. Nous organisons différents camps et différentes activités, en fonction de l’athlète et de son calendrier de course. Nous essayons évidemment de tirer profit du fait d’être à plus de 2 000 mètres d’altitude. Il y a aussi beaucoup de neige, mais en hiver vous pouvez toujours descendre et vous entraîner à des altitudes plus basses. C’est quelque chose dont nous profitons vraiment et qui nous donne un avantage compétitif.

Et en ce qui concerne l’équipe d’encadrement ?
Nous avons aussi trois membres du personnel de soutien et nous faisons également appel à des physios et à des massothérapeutes. Au total, il y a 33 personnes dans l’équipe, en me comptant moi-même en tant qu’entraîneur principal, ainsi que Patrick Casey en tant qu’entraîneur adjoint et notre responsable des médias sociaux et du marketing. Généralement, tout le monde est présent à l’entraînement. Il est important d’avoir quelqu’un à tout moment avec les athlètes car Patrick et moi sommes beaucoup sur les routes, avec les autres groupes à gérer. 

Quelle est la routine quotidienne des athlètes ?
Nous essayons d’avoir une routine hebdomadaire assez régulière. Le lundi est une double course pour tous les athlètes. Le mardi est un jour d’entraînement et nous faisons également de la gymnastique. Le mercredi est un jour de course longue et en général, tous les athlètes font une course le mercredi. Le jeudi est une double course, ainsi que des exercices de foulée et un peu de développement de la vitesse sur la piste. Et, enfin, le vendredi est un jour de session, avec en plus de la gymnastique. Le samedi est notre jour le plus facile de la semaine, puisque c’est un jour de récupération. La plupart du temps, les athlètes ne courent qu’une fois et ensuite, le dimanche est notre jour de course longue. Nous essayons de garder ce programme assez cadré, je pense que cela donne vraiment une structure aux athlètes. Ils ont besoin de construire leur vie autour de leur entraînement. Cela leur permet de savoir quand c’est le bon moment pour aller chez le kinésithérapeute, se faire masser ou pour programmer des événements sociaux.. Cela permet également de garder l’entraînement comme la priorité numéro une. Un entraîneur m’a dit il y a longtemps que si vous pouvez garder cette structure hebdomadaire, cela aidera vraiment les athlètes. Il faut aussi qu’ils adhèrent à ce que vous faites et les aider à rester structurés, notamment sur l’aspect mental de la préparation.

Est-ce que vous travaillez aussi avec des routines spéciales pour la partie mental ?
Tout à fait. Je pense que l’aspect mental est extrêmement important. Nous avons un psychologue sportif avec lequel notre équipe travaille. Tous les membres de notre équipe y ont accès. Je pense que c’est quelque chose qui ne devrait pas être considéré comme négatif. Nous faisons tout cela pour entraîner notre corps, pour être physiquement prêt à courir et à le soumettre à cette charge d’entraînement de masse. Mais nous devons également nous assurer que notre esprit est prêt pour cela, prêt pour les pressions qui viennent avec des situations intenses comme la course. C’est pourquoi je considère cela comme un outil d’entraînement supplémentaire.

De ses débuts jusqu’à aujourd’hui, quelles ont été les améliorations et les évolutions de l’équipe ? 
Nous continuons à innover, à essayer d’élever le groupe. Je dirais que le facteur le plus important est le soutien financier que Under Armour nous a apporté, ainsi que la technologie des chaussures qu’Under Armour nous a fournie pour nous aider à poursuivre notre croissance. Si nous n’avions pas les excellentes chaussures que nous avons aujourd’hui, nous ne serions pas compétitifs dans cette discipline. Nous devons avoir plus de soutien, plus de ressources financières. Nous devons être en mesure de fournir à nos athlètes les meilleurs kinésithérapeutes, les meilleurs massages, les meilleurs entraînements de musculation. Nous sommes en train de construire un centre de haute performance à Flagstaff, ce qui me réjouit beaucoup. Il s’agira d’un espace de récupération ainsi que d’une salle de sport très haut de gamme. 

L’année dernière l’équipe a connu de belles victoires, notamment au marathon de New York. Quelle sont les prochaines étapes ?
Ce sont bien sûr les Jeux Olympiques de Paris. Pour moi et pour l’équipe, nous avons également d’autres objectifs. Nous avons eu deux qualifiés pour les championnats du monde de cette année. J’aimerais doubler ce chiffre et en avoir 4 ou 5, puis j’aimerais avoir 5 ou 6 athlètes à Paris. Je pense que c’est vraiment raisonnable et qu’il est très important que nous continuions à élever tous les membres du groupe. 

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