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Venu tout droit du Japon, le reiki connaît aujourd’hui un certain développement dans l’Hexagone. Cette méthode, non médicale, est surtout utilisée en vue de juguler le stress, de tendre vers un épanouissement personnel, de se libérer de tensions physiques et nerveuses. Pour résumer, c’est une méthode de rééquilibrage du corps et de l’esprit. Le terme « reiki » vient du japonais « esprit » ou « âme », alors que le « ki » renvoie à l’énergie. À cheval entre les pratiques zen et la « médecine douce », le reiki se veut une réponse globale à l’ensemble des dysfonctionnements corporels et mentaux. En réalité, le reiki n’ayant aucune assise scientifique, il est préférable de l’aborder comme une technique permettant de booster son mental, de dénouer les tensions, de simplement se sentir mieux, même si certains coureurs s’en servent pour « soulager » petits bobos et douleurs récurrentes.

LE PRINCIPE DU REIKI

L’idée est de faire circuler l’énergie convenablement dans le corps via des points méridiens (les chakras), comme ce peut être le cas avec les arts martiaux, le yoga, la méditation. Dans le reiki, le geste est très simple puisqu’il s’agit seulement de garder une main au-dessus de la zone que l’on souhaite traiter. Ce geste permet de rééquilibrer les énergies qui circulent. La séance se pratique généralement dans un endroit propice à la détente, allongé et habillé. Parallèlement aux séances de reiki, il est possible, voire recommandé, de pratiquer la méditation ou le yoga.

L’ADAPTER À LA COURSE

Avant une course importante, par exemple, ou après un entraînement difficile, une séance de reiki peut être une option soit pour aborder la compétition plus sereinement (après tout, même l’effet placebo peut être utile dans ces cas-là !), soit pour se libérer des tensions musculaires. Le reiki peut parfois aussi être utilisé par les coureurs d’ultra ou par ceux qui veulent dépasser leurs limites sur de longues distances, car il permet de se sentir plein d’énergie, revigoré.