
Que ce soit pour un 10km ou un marathon, travailler sa vitesse est d’une importance capitale puisque ces courses se pratiquent en fonction de la VMA, la Vitesse maximale aérobie, ou en d’autres termes la vitesse à partir de laquelle une personne consomme le maximum d’oxygène.
Ne pensez pas pour autant qu’il n’existe que le fractionné pour travailler sa vitesse. Vous pouvez par exemple courir très vite durant 5mn pendant votre entraînement. Après quelques séances de ce type, vous progresserez rapidement en vitesse. Vous pouvez également faire 10 fois un 30/30 qui sera tout aussi bénéfique que la grosse course de 5mn et surtout, moins sujet aux blessures.
Ne pensez pas non plus que vous pourrez courir toujours plus vite : n’est pas Usain Bolt qui veut, notamment sur des courses de fond. Lorsque votre test VMA plafonnera à 90% sur 10km, il y a de grande chances que vous stagniez. La génétique de s’invente pas.
Pour les débutants, sachez travailler le foncier mais aussi l’allure et l’intensité, sans pour autant privilégier l’une ou l’autre. Mais ne forcez jamais. Travailler sa vitesse est souvent source de blessure puisque la musculature est fortement sollicitée. Echauffez-vous correctement avant votre séance. Par exemple, faites 2-3 accélérations courtes avant d’encaisser un violent 30/30. Arrivez à votre séance avec un niveau correct d’hydratation, puis, après celle-ci, étirez-vous et buvez à nouveau.