
Votre instinct vous invite peut-être à reprendre votre souffle entre 2 répétitions, mais trottiner peut vous aider à courir plus vite lors du prochain intervalle. Cela facilite en effet la circulation sanguine et l’élimination des déchets métaboliques engendrés par l’effort. Néanmoins, la marche permet à la phosphocréatine des muscles (leur carburant) de se renouveler correctement. Le choix dépend de vos attentes.
Quand trottiner
Lors d’une récupération « active » (type footing), le taux de lactate chute après une période d’environ 90 secondes, mais il ne chutera pas si la période est plus courte. Mieux vaut trottiner entre 2 répétitions de 3 à 5 min. Des répétitions telles que 4 x 1,2 km à une allure 5 km, avec 3 à 4 min de repos, vous occasionneront une sensation de lourdeur au niveau des jambes. Le footing vous permettra d’éliminer cette sensation.
Quand marcher
L’élimination des lactates s’accélérant après environ 90 secondes, il est tentant de marcher pour une récupération plus courte. Récupérez en marchant lorsque vos fractionnés sont courts et que vous travaillez votre vitesse maximale. Dans ce cas, démarrer avec le plein de phosphocréatine représente un réel avantage. Pour un 6 x 200 m avec repos de 2 min, marchez durant toute la récupération.
Quand forcer
Les coureurs de semi ou de marathon peuvent instaurer des intervalles un peu plus rapides que leur allure seuil, avec une récupération légèrement plus lente que le seuil. Votre corps apprend ainsi à évacuer le lactate vers le système sanguin où il est réutilisé comme carburant.
Essayez ceci : 4 x 5 min à une allure 8 secondes plus rapide que celle d’un semi. Récupérez à une allure 8 à 12 secondes plus lente que celle d’un marathon.