Après quelques mois compliqués à cause des blessures, la forme est-elle de retour ?

Liv Westphal : La forme est en train de revenir progressivement. J’ai eu une blessure assez compliquée d’origine biomécanique donc ça a pris du temps de déceler le problème, de retravailler mes faiblesses et ma foulée. Avec les Jeux, je pense que certains athlètes ont décidé de serrer les dents pour y arriver et finalement n’ont peut-être pas trop écouté leurs corps.

Mais je pense que pour moi ça aura été une épreuve vraiment formatrice pour mon avenir en tant qu’athlète, mais aussi en tant que personne. Ça a été une leçon de patience et justement l’occasion de pointer mes faiblesses pour revenir plus performante. Donc voilà, je pense qu’aujourd’hui je suis beaucoup plus consciente de mon corps et je pense que j’aborde la course à pied différemment. J’espère que ça me servira pour les échéances futures et surtout pour être dans les meilleures conditions en termes de préparation.

Quels sont tes objectifs dans les mois à venir ? Va-t-on te voir sur quelques compétitions sur piste ?

Pas sur la piste, non ! Je prends l’été pour revenir en forme et pour refaire aussi un peu d’altitude, repartir en stage. Faire ces petites choses que je n’ai pas pu faire dans les derniers mois. Je me projette donc plus vers l’automne et j’espère partir à la découverte de nouvelles distances comme le semi-marathon et le marathon.

Tu cours depuis le début d’année sous les couleurs de PUMA. Comment se passe cette nouvelle collaboration ?

Ça peut paraitre un peu cliché, mais franchement c’est une collaboration qui a donné un nouvel élan à ma carrière je pense. On s’y sent beaucoup plus suivie, beaucoup plus soutenue en tant qu’athlète et aussi en tant que personne. La marque veut avant tout que l’athlète puisse s’épanouir. Ils comprennent que si l’athlète est épanouie, si l’athlète est en bonne santé, la performance vient enfin. C’est sine qua non ! Et puis aussi il y a une dynamique, une volonté de s’améliorer, une volonté de vraiment passer des caps au niveau des produits, mais aussi en tant qu’équipe car la famille PUMA ne cesse de s’agrandir. On sent donc vraiment qu’il y a une envie, un collectif qui veut aller chercher les premières places sur le marché du running.

Est-ce que tu portes d’ailleurs une attention particulière à ton équipement de manière générale ? 

Oui oui, bien sûr !  Quand on s’entraîne tous les jours, si l’équipement n’est pas de très bonne qualité, tôt ou tard, on va avoir des problèmes. Moi, je parle même des chaussettes. (Rires) Si les chaussettes ne sont pas de bonne qualité, on peut tout de suite avoir des ampoules. Tous les détails comptent vraiment. Et donc c’est certain que la qualité des produits PUMA était quand même aussi un facteur, si ce n’est le facteur essentiel, de mon choix d’équipementier.

Quelques belles nouveautés ont vu le jour au sein de la gamme PUMA Running cette année. Que penses-tu des FAST-R NITRO ELITE, taillées pour le marathon ?

Je pense que c’est vraiment une chaussure intéressante ! On sent que c’est un design qui est fait pour une transition rapide entre l’arrivée du pied au sol et la propulsion pour aller vers l’avant. Selon moi, ce sont des chaussures exclusivement faites pour les entraînements rapides et pour les courses.

Ça reste quand même une chaussure qui reste versatile car tu peux très bien les mettre pour un 5km comme pour un marathon. À l’entraînement tu peux très bien les mettre pour un tempo ou du fractionné sur piste.

Pour moi, ce qui est aussi vraiment intéressant, c’est qu’il y a deux mousses. Une au talon qui est quand même bien ferme, qui te soutient et te donne de la structure. Et une autre au niveau de l’avant-pied qui est un peu plus tendre qui te propulse vers l’avant.

Une de ses qualités fondamentales, surtout dans ma reprise suite à ma blessure, c’est son bon maintien, pour éviter que le pied ne rentre trop à l’intérieur et éviter trop de pronation. Les FAST-R NITRO ELITE permettent vraiment d’avoir plus de stabilité.

Et comme d’habitude on a le PUMAGRIP qui apporte une belle durabilité au fil des kilomètres. Ce n’est pas négligeable car de nos jours les chaussures sont de meilleure qualité, mais aussi plus fragiles. D’une manière générale, les chaussures avec plaque carbone sont très légères, et les FAST-R NITRO ELITE ne dérogent pas à la règle !

Dans ton entraînement, quel est le ratio entre une chaussure à plaque carbone, et une chaussure sans ?

Je dirais que je mets les chaussures à plaque carbone deux fois par semaine. Je les porte vraiment pour les séances qualitatives qui vont se rapprocher du rythme de compétition. Je les mets pour me rapprocher des rythmes de compétition mais aussi pour l’amorti au niveau de la chaine postérieure. C’est aussi une des qualités fondamentales de ces chaussures à plaque carbone qui permettent de sauvegarder un peu de fraicheur musculaire.

Article écrit en collaboration avec PUMA.