
Une période à très haut risque, celui de laisser tomber… un entraînement, puis deux, puis tous. Un moment où l’on n’est plus dans l’euphorie du départ mais pas encore dans la nécessité de l’habitude. Après le premier mois d’entraînement par exemple ! Pile en ce moment tiens. Allez, on se remotive, on garde le cap… et les baskets. Ce serait vraiment dommage de s’arrêter en si bon chemin. Quatre conseils ciblés pour répondre aux problèmes les plus couramment rencontrés par les nouveaux coureurs.
LE PROBLÈME : « J’AI PLUS ENVIE ! »
La solution : Créer l’événement
L’effet de nouveauté ne jouant plus, chausser les baskets pour aller faire son jogging n’est plus une motivation suffisante. Qu’à cela ne tienne, trouvez-vous une autre source de motivation : inscrivez-vous à une course. Rien de tel pour doper l’envie que d’avoir un but. On sait pourquoi on s’entraîne, et on peut facilement planifier les séances en fonction du but à atteindre et de la date de la course.
LE PROBLÈME : « JE SUIS TOUJOURS ESSOUFFLÉ AU BOUT DE 5 MINUTES. »
La solution : Partir lentement.
Comme beaucoup de débutants, vous partez trop vite ! Quelques secondes seulement au-delà de votre vitesse idéale suffisent à rendre votre course difficile. Si vous êtes essoufflé après 1 kilomètre, c’est que vous devez réduire votre vitesse. Le bon tempo ? Vous devez pouvoir parler en courant. Commencez lentement, et une fois que vous aurez atteint une foulée bien régulière, vous pouvez augmenter un peu la cadence.
LE PROBLÈME : « JE N’ARRIVE PAS À ACCÉLÉRER. »
La solution : Créer du rythme.
Si vous êtes en dessous de votre vitesse habituelle, vous devez vous poser des questions. Courez-vous dans le même environnement, fait-il plus chaud ces derniers jours ? Si oui, ceci explique peut-être cela. Si votre circuit est plus vallonné ou s’il fait plus chaud, il est tout à fait normal que vous teniez moins la vitesse que sur du plat ou l’hiver. Si rien n’a changé et que votre course vous paraît plus lente, essayez de créer du rythme dans votre entraînement en alternant quelques minutes plus rapides et quelques minutes plus lentes.
LE PROBLÈME : « JE M’ARRÊTE TOUJOURS AVANT LA FIN CAR JE N’EN PEUX PLUS. »
La solution : Anticiper
Au lieu de vous écrouler de fatigue, pensez votre entraînement, façonnez-le. Ne courez pas à l’aveuglette sans savoir quand vous arrêter. Programmez un minimum votre sortie, et mieux, vos différentes sorties sur la semaine ou le mois, c’est la meilleure façon de progresser. Et programmez des sorties en fonction de votre niveau ! Pas la peine de prévoir 30 minutes de course si vous n’avez jamais – ou quasiment – chaussé les baskets. Lors des premières séances, intégrez des temps de marche pendant l’entraînement pour vous permettre de récupérer (10 minutes de course, 5 minutes de marche par exemple) et terminez par 10 minutes plus rapides. Il est toujours plus motivant de finir une séance sur de la vitesse plutôt que sur un abandon.