Julien Bartoli a commencé à courir à 7 ans mais malgré son statut de coureur de haut niveau, il travaille 35 h par semaine.

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Club : Athlétique Jeunes Bastia ; Records : Marathon : 2h22’40’’, Rotterdam, 15 avril 2014, Semi-Marathon : 1h07’39’’, Troyes, 14 mai 2006, 10 km : 29’35’’, Taule Morlaix, 26 mars 2006 ; Entrainement par semaine : 7 à 12 sorties / 160 km

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« J’ai commencé à courir lors des courses à l’école sous l’impulsion de mes parents qui m’ont proposé d’essayer en club. Depuis ce jour-là j’ai accroché. J’ai commencé en 1986 et en 2016 je pratique toujours. Mon envie de pratiquer à haut niveau est venue petit à petit. Je pense qu’en passant par l’école de l’athlétisme à la base, en pratiquant les différentes disciplines et distances, il y a un esprit de compétition qui s’installe au fur et à mesure. On veut toujours faire mieux, toujours aller chercher la performance et puis progresser sans arrêt. Aujourd’hui je travaille en tant qu’agent logistique dans une compagnie aérienne. Je travaille en décalé à temps complet donc je fais une semaine du matin et une du soir. La semaine où suis du matin, je commence à 6h. Sur ma pause déjeuner du midi je vais courir, quand les autres vont manger moi je fais mon premier entrainement. Quand je suis en période de grosse préparation, je rentre chez moi pour m’occuper de la famille et des enfants puis je retourne courir vers 18h. C’est mon programme toute la semaine. La semaine où je travaille du soir, je commence à 14h20 et je finis à 22h50. Du coup je m’entraine le matin avant d’aller travailler et je me ré-entraîne souvent lors de ma pause-déjeuner du soir. Cela demande une certaine organisation mais la plupart du temps je suis tellement passionné que je n’ai pas trop de soucis en terme de motivation. Ce qui me tient dedans, c’est l’objectif que l’on se fixe. Cela peut-être des compétitions, des performances que l’on veut réaliser. C’est ça qui me permet de me booster. Le jour où je suis un peu moins bien je me dis d’y aller quand même, qu’il faut faire la différence sur ces jours-là.

Les astuces de Julien

Rejoindre un club : Pour apprendre les bases et comprendre la démarche des différents entrainements rien ne vaut un groupe d’entrainement avec un entraineur. Une licence d’athlétisme n’est pas forcément très chère.

Variez les plaisirs : Refaire toujours les mêmes séances peut devenir ennuyeux. Le mieux c’est de jouer avec les allures mais aussi sur le nombre de répétions, les distances ou sur les parcours. Courir à plusieurs est aussi une bonne solution.

Ne baissez pas la tête : Lorsque je cours un marathon et que je le termine, même si je n’ai pas fait le chrono escompté, j’ai quand même pris du plaisir et j’ai eu des sensations. On retravaille sur ça pour avancer. Il faut chercher le positif dans l’échec pour repartir et se remotiver.

Mangez simple : Il ne faut pas trop se casser la tête et manger beaucoup de fruits et légumes. Il faut aussi se concentrer sur tout ce qui est à base de glucides et donc les féculents. Je pars du principe qu’il faut manger équilibrer et varier. Il faut aussi savoir se faire plaisir.

Le mental se travaille : Le plus dur au final c’est d’aller s’entrainer, la compétition n’est que l’aboutissement de tout ça. Si on est fort à l’entrainement, qu’il s’est bien déroulé, en compétition on va reproduire ce qu’on a fait.

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