
Le printemps est là et, pour beaucoup d’entre nous, une nouvelle saison commence. 5000 mètres, 10 kilomètres, semi, marathon, trail, il y en a pour tous les goûts. Mais la grande variété des courses ne doit pas pour autant vous inciter à la boulimie. Il va falloir faire des choix intelligents pour optimiser cette nouvelle saison qui s’annonce.
Déterminer ses objectifs
La nouvelle saison commence par une planification judicieuse. Pour cela il faut d’abord savoir, qu’en moyenne, deux pics de forme se présentent à nous dans l’année. Le but de la planification est de faire que ces deux pics surgissent lors des deux gros objectifs que l’on se sera fixé. Cela tombe d’ailleurs parfaitement, puisque la saison se découpe en deux parties : le printemps, et l’automne. A vous de vous fixer un événement majeur pour chacune de ces demies saisons. Sur trail, cela est un peu différent car l’été est également devenu une saison à part entière. Il faudra alors viser une rentrée prudente au printemps pour essayer de performer en juillet-août (Ultra Trail du Mont Blanc, Grand Raid des Pyrénées, 6000D,etc…, les bonnes courses ne manquent pas à cette période) puis tenter un coup d’éclat en fin de saison (pour exemple, les Templiers, La Diagonale des Fous, la finale des championnats de France, la SaintéLyon,etc…).
Pensez à la récupération
C’est une phase essentielle qu’il vous faudra prévoir dans votre nouvelle saison : la récupération. Notez les courses qui vous font envie mais n’oubliez pas de vous accorder du temps pour récupérer après chaque compétition. Si les coureurs bien entrainés peuvent enchainer un 10 kilomètres tous les week-ends, même les pros ont besoin d’une dizaine de jours de récupération après un marathon, un ultra-trail, ou un triathlon longue distance. Autant d’éléments à mettre dans la balance au moment du choix.
La bonne forme au bon moment
Pour préparer cette nouvelle saison vous allez devoir travailler votre forme et la faire évoluer tout au long de l’année. Les champions se préparent à atteindre leur pic de forme à un moment bien précis de leur saison. Pour cela ils s’entrainent en fonction de cycles avec, à chaque fois, une période de travail spécifique pour améliorer la vitesse, l’endurance ou la résistance. Ils choisissent judicieusement leurs distances de course en fonction de leurs cycles spécifiques. Généralement, on travaille plutôt l’endurance en hiver et la vitesse au printemps. Il faudra alors prévoir les courses de vitesse au printemps (5000m, 10kms) afin d’exploiter ce travail pour passer ensuite à d’autres entrainements spécifiques (semi-marathons, marathons ou plus long).
Calculez la saison idéale
Ce dernier critère est surtout vrai pour les courses longues (marathons et au-delà), du fait de la durée de préparation et du temps de récupération obligatoire. S’entrainer pour un marathon d’automne sera toujours plus motivant que de se préparer à une course en plein hiver, la nuit et sous la pluie. Les plus courageux pourront planifier une saison de cross durant l’hiver afin de travailler la résistance et le seuil. Bref, tout comme en cuisine, chaque saison a ses spécificités. Il existe chaque année plus de 6000 courses sur route, vous n’avez que l’embarra du choix !