5 erreurs à éviter en course à pieds

Vouloir faire trop vite, trop fort, trop souvent, ces maladresses qui partent pourtant d’un bon sentiment, peuvent vous couter très cher. Aujourd’hui nous vous présentons 5 erreurs à éviter en course à pied.

75587264961_brom__FR_SP23FY23_Static_Mixed_1x1_N/A_N/A_French

Erreur N° 1 : Augmentez son kilométrage trop vite

Une règle existe qui précise que le kilométrage hebdomadaire ne doit pas être augmenté de plus de 10% d’une semaine à l’autre. Cependant, une augmentation trop rapide ne se fera pas forcément sentir de suite. Vous pourrez sentir la fatigue plusieurs semaines plus tard, fatigue qui pourra vous amener à vous blesser !

30721248240_brom__FR_SP23FY23_Static_Mixed_1x1_N/A_N/A_French

A faire : Plutôt que de vouloir augmenter votre kilométrage chaque semaine, essayez d’augmenter de manière raisonnable votre kilométrage pour le valider sur quelques semaines, puis passez à l’étape suivante si vous vous sentez en forme.

Erreur N°2 : Confondre vitesse et précipitation

A vouloir courir tous vos runs à fond, vous vous fatiguerez, aussi bien physiquement que mentalement. Vous en viendrez même à vous déprimer en voyant à quel point ce run si facile au début vous parait si dur aujourd’hui. Cette fatigue arrive beaucoup plus rapidement si vous ne faites qu’enchainer les séances difficiles.

A faire : Commencez par construire vos bases en aérobie en réalisant des séances en endurance. Votre corps va alors s’adapter afin d’obtenir la force et l’équilibre nécessaires pour vous permettre de courir des runs plus difficiles. Considérez les séances difficiles comme une cerise sur le gâteau, prenez l’habitude de courir aux sensations (lisez notre article ici) plutôt qu’en fonction de votre vitesse. C’est le meilleur moyen de rester dans la bonne allure.

Erreur N°3 : Changer brutalement de surface

Attention aux changements de surface trop brusques. Si vous avez l’habitude de courir sur des chemins ou sur des surfaces souples et que vous décidez de passer sur la route, vous devrez faire attention aux chocs ! Les douleurs vous rappelleront à l’ordre si vous ne soignez pas la transition.

A faire : Plus vous avez l’habitude de courir sur des surfaces souples et plus il vous faudra être patient si vous désirez passer sur route. Si vous couriez tous vos runs sur une surface souple, effectuez une sortie par semaine sur surface dure pendant deux semaines, et ajoutez ensuite un run sur dur par semaine.

Erreur N°4 : Affronter les éléments

Le froid ou la chaleur sont des éléments redoutables pour le corps. Il doit alors dépenser énormément d’énergie pour maintenir sa température. Dans ces conditions, un run, même facile, peut s’avérer devenir la pire expérience physique de votre vie.

A faire : Ne lutter pas contre les éléments et protégez-vous ! N’est pas Anton Krupicka qui veut ! Si il fait froid, couvrez vous correctement, surtout au niveau des extrémités (zone de déperdition de chaleur préférentielle). Si il fait chaud, évitez les heures chaudes (de 12h à 16h), privilégiez les zones d’ombres, buvez beaucoup, ne vous mettez pas torse-nu mais portez des vêtements clairs, une casquette et des lunettes de soleil.

Erreur N°5 : Bâcler la récupération

A vouloir en faire trop, trop vite, trop souvent, on en oublie bien souvent la récupération. Et pourtant, elle fait partie intégralement de la préparation du sportif. Si vous en faites trop vous finirez par vous blesser, vous déprimer, vous épuiser. Au lieu de progresser, vous régresserez à coup sûr !

A faire : Faites-vous un plan, si vous ne savez pas le faire, demandez conseil à un coach professionnel. Ce plan devra comprendre des jours de repos complet afin de préserver votre corps et votre esprit. Ces jours de repos vous permettront également d’assimiler vos séances. Votre corps tirera lui-même les leçons de ce que vous lui imposez pour améliorer son rendement.

75587264961_brom__FR_SP23FY23_Static_Mixed_1x1_N/A_N/A_French